Quand j’ai, récemment, dit à l’un de mes bons amis que je travaillais pour CapKelenn, il a été surpris des combinaisons de mots que j’ai utilisé pour lui décrire mon travail.

Ce que j’essayais d’expliquer était, grosso-modo, mon engagement à aider les commerciaux et les vendeurs à contribuer à un monde meilleur. Cependant, dans notre société, il existe des préjugés bien répandus selon lesquels nous considérons qu’être un « vendeur honnête » est un oxymore.

Il n’est donc pas surprenant qu’à cause d’une perception sociale partiale et biaisée, le métier de vendeur soit stigmatisé, même par ceux qui l’exercent, et ait une réputation négative, ce qui approfondit encore plus le problème.

Soyons honnêtes, qui peut aujourd’hui dire en ayant la tête haute « Je suis un vendeur » ?

Cela génère, sans ambiguïté, des tensions personnelles qui ne devraient pas être ignorées. Les vendeurs, j’en suis témoin tous les jours, souffrent de graves problèmes d’identité engendrés par le refus de reconnaître leur métier.  Et à mon avis, ne pas reconnaître ce que l’on est, est la pire nouvelle que vous puissiez avoir. Nous pouvons construire notre futur et ce que nous voulons devenir qu’après l’acceptation de nous-mêmes.

C’est pour cette raison, et contre le fardeau historique et culturel de ce métier, que je vous invite à aller au-delà de cette stigmatisation, pour vous concentrer sur les mérites de cette profession. Le vendeur que je vous propose est un professionnel qui écoute, entend et comprend les besoins de ses clients, qui les aide. Ce vendeur connaît les forces et les faiblesses de son produit, réfute avec élégance et respect les objections de son client et a développé une forte résistance à la frustration, car tout au long de ses journées il doit supporter les critiques et les réponses négatives de ses clients. Ce vendeur sait fidéliser les clients et en faire l’éloge à leur juste valeur, et sort de son rendez-vous avec le sentiment d’avoir contribuer à leur satisfaction.

Ainsi, le métier de la vente ne doit pas être stigmatisé, bien au contraire, car il exige un niveau persévérance respectable. Etre vendeur n’est rien de plus que de savoir danser avec son client pour l’accompagner et le charmer de la première à la dernière étape. Vendre c’est établir un lien émotionnel entre deux personnes, comme lors d’une danse.

Dans cette optique, et avec une nouvelle perception de ce que cela signifie être vendeur, je vous pose cette question : pouvez-vous imaginer comment ce pays changerait si, aujourd’hui, tous les vendeurs dansaient avec leurs clients ?

Cela ne fait aucun doute que les vendeurs ont une grande responsabilité sociale, et je suis fier d’aider ces personnes pour faire en sorte que la vente au détail contribue à un monde meilleur.

Vu de cette façon, oserez-vous dire que vous êtes vendeur ?

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