Vous êtes parent ? Préparez la rentrée grâce à la session de coaching

Bonne rentrée aux parents !

En cette période de rentrée scolaire, beaucoup de parents souhaitent, légitimement, le meilleur pour leurs enfants. Mais comment connecter avec le jeune ? Comment l’aider lors de vos échanges ? Une fois n’est pas coutume, nous sortons du strict cadre du Retail et offrons ici à notre lecteur-parent, une méthode aussi simple qu’efficace pour coacher l’enfant et le faire s’engager en le stimulant à verbaliser grâce à la qualité des questions.

Quelques conditions de succès
Que l’enfant ait 6 ans, 16 ans ou 21 ans, on ne dit pas les mêmes choses assis que debout. Cette session se passe donc assis et porte fermée.

Une alternative efficace est le « Walking coaching ». Lors d´une promenade ou d´une balade, il est incroyable comment on se dit des choses différentes en marchant.

Le temps de parole du coach-parent ne doit pas excéder 30%. Il se limite aux 3 actes linguistiques fondamentaux du coach : la question ouverte (courte et puissante), le silence actif (avec l’attitude non verbal qui accompagne) et le feedback (si nécessaire – ce feedback peut être positif « je suis sûr que tu vas réussir et tu sais que je suis très fier de toi ! »).

6 questions
1. « Comment ça va ? » Pour générer le contexte de la conversation, le parent regarde l’enfant avec bienveillance et écoute sa réponse. Il ne pose pas la question 2 tant que le contexte n’est évidemment pas établi. Le rythme biologique est synchronisé, c’est à dire qu’on respire ensemble. Cette première question pose le contexte et valide que les 2 personnes sont disposées à échanger.

2. « Qu’en penses-tu ? » (ou « que penses-tu de cette année qui commence ? ») Peut-être a-t-on placé sur la table le bulletin scolaire du dernier trimestre.

3. « Quel est ton principal défi ? »
– Le parent s’assure que ce défi est formulé en mode positif. Ainsi si l’enfant répond « ne pas redoubler ! », le parent pourra lui demander, « comment tu peux dire ça en mode positif ? » (« passer en classe supérieure ! »).
– Le parent s’assure que ce défi est précis. Si l’enfant dit « j’aimerais réussir mon année en maths ! », le parent peut paraphraser : « réussir ? ». « oui, c’est à dire par exemple finir dans le 1er tiers de la classe! »

4. « Comment peux-tu t’y prendre ? »
– C’est là que s’opère le changement d’observateur. « Si je pouvais travailler tous les jours 15 minutes, je suis sûr que ça passerait ! »
– « Je crois que le smartphone me déconcentre parfois ! »
– « Il faudrait que je note mieux mes devoirs ! » ; là encore le parent-coach paraphrase : « il faudrait ? », et si le jeune ne réagit pas alors il rajoute « il faudrait ou tu vas ? »

5. « A quoi t’engages-tu exactement ? »
– Le parent aide le jeune à préciser son engagement : quoi, quand, combien, où…
– « Donc que veux-tu faire avec ton smartphone après le gouter? »
– « Ces 15 minutes de maths chaque jour, c’est vers quelle heure alors ? »

6. « Autre chose ? » ou « Qu’attends-tu de moi dans ce défi »?
Cette session durera 5 minutes seulement, et s’allongera seulement si c’est le jeune qui le demande.
Durant cette session de coaching, l’enfant se sentira écouté, valorisé car non jugé. Le parent pourra établir un suivi, un rituel. « Tous les combien tu aimerais qu’on s’assoie comme ça tous les 2 ? ». Dans cet exercice, nous nous éloignons d’une relation protectrice-maternelle basée sur l’incantation (il faut… tu dois…) parfois frustrante, à une relation de considération et de responsabilisation.

Voilà, un petit cadeau à nos lecteurs. En éducation comme en gestion de magasins, faisons des choses simples, ritualisées (toujours pareil), en combinant la bienveillance et la stimulation vers l’excellence. Cette méthode bien sûr ne résoudra pas tous les soucis mais notre expérience nous a montré qu’elle peut vraiment aider.

Bons coachings et très bonne rentrée !

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